Je partage avec vous quelques photos intimes, le jour de mes 3O ans, ce jour ou j’ai appris que les héros existaient vraiment.

Le jour ou tu as souris simplement quand j’ai passé la porte de la réa, que tu m’as souhaité mon anniversaire, que tu t’es excusée de ne pas avoir prévu de cadeau.

Mais mon cadeau c’est Toi, quand je pleure et que tu me serres la main en me promettant que tu comptes bien y arriver, quand le doute et la peur s’installe le temps d’un souffle et que ton courage reprend le dessus, toujours, sans faille…
Quand tu râles sur Papa et qu’on est tous contents parce que quand tu râles, c’est que tu vas un peu mieux
Quand à la maison, ça fuit, ça sonne, ça bip, que tu es fatiguée mais souriante et que Papa est bien plus stressé que Toi
Et mon cadeau c’est aussi toi Papa, qui lâche rien, qui lui lâche jamais la main, qui est toujours à côté et qui s’occupe de tout.

Aujourd’hui quand je te vois debout, à marcher main dans la main avec Papa vos 500 mètres quotidien et je me dis secrètement que Spiderman et tout ses copains peuvent gentiment aller se rhabiller…

Pour tout vous dire, j’écris cet article à cause d’une histoire de Malabars…
Il y a quelques jours je partageais avec ma Mère une discussion que nous avions déjà eu à plusieurs reprises, avant, concernant les enfants, l’éducation et… les bonbons.
Au fond cet échange me fait sourire, juste parce qu’il a le mérite d’exister encore, parce que tu es là, bien vivante, forte et déterminée, parce que tu as eu assez de force pour rester là avec nous et pour être encore là à vouloir, encore et toujours, donner trop de bonbons à mes enfants.

Alors je vais te le dire officiellement et publiquement, tu es tellement forte, et belle et aimante que je n’ai pas le droit de te le refuser encore, et pendant tout le temps qu’il nous restera à vivre ensemble :
je te laisserai désormais le droit de donner à tes petits enfants, Auguste et Alphonse, des malabars à n’importe quelle heure, le jour et même la nuit, même si ils mangent rien à table, même si ils t’embrassent pas en arrivant à la maison, même s’ils me font tourner en bourrique… tu as raison, on s’en fout.

De toute façon, les Héros, ils font bien ce qu’ils veulent.

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