Voilà voilà, à peine atteints les 18 degrés que les palmes me poussent, j’ai bien essayé cet hiver de remettre les jambes dans l’eau d’une source mais faut avouer que mes doigts de pieds s’en sont souvenus pendant 2 jours, je me suis dit alors « caaaaaalme Emilie, reste à jouer dans tes flaques d’eau ».

C’est ce que j’ai fait, j’ai été R-A-I-S-O-N-N-A-B-L-E (si maman tu passes par là relis bien cette phrase), je n’ai pas mis le pied dans l’eau de janvier à mars mais là, je n’y tenais plus, alors quand Marie m’a dit qu’elle comptais revenir dans la région et réaliser cette séance en famille pour les deux ans de ma jolie Emma, j’mai dit (comme dirais Alphonse) c’est maintenant ou jamais l’occasion d’acheter des bottes en caoutchouc, un imper et un arrosoir (en plus c’est fréquent qu’on en ai besoin en Franche-Comté)

Bon ben jusque là tout se passe bien, j’avais bêtement oublié qu’en fait quand on a deux ans, on sait pas trop dire oui, on sait surtout dire non, enfin si, je suis dure : on dit oui parce qu’on veut se baigner quand l’eau est à 3 degré, qu’on a ni brassards ni bouée canard (à l’aise quoi) qu’on sait même pas nager et que le courant fait presque même des vagues. Les doigts dans l’nez !

Voilà, j’ai mouillé pantalon, chaussettes, mais ça valait le coup parce que j’ai adoré, parce que l’eau c’est drôle pour tout le monde, sauf pour mes doigts de pieds, hé, c’est pas agréable agréable les petits cailloux qu’y s’y coincent.

Trève de plaisanterie, en retrouvant Marie, Arnaud et Emma, leur Yellow touch, les gâteaux à la carotte et l’amour inconditionnel qu’ils portent à Emma, et qu’ils se portent entre eux, bah j’étais pas mal fière d’être cette personne privilégiée qui a le rôle de capturer leur bonheur et de construire en image une partie de leur histoire de famille (parce que Marie elle commence à sérieusement bien connaitre son appareil photo et shoot Emma tout le temps, du coup j’ai des nouvelles au quotidien <3)

Voilà mes chouchous, voilà mon bonheur, vous voir grandir, vous voir rire et vous aimer, et être là comme spectateur de toutes ces belles émotions et de tout cet amour.

Vivement que l’eau monte un peu en température, que le soleil chauffe les cailloux, que ça sente le Monoi et qu’on fasse encore plus n’importenawak.